La personnalité de Sherlock Holmes est double :
Dans ses accès de travail, il déploie une énergie à toute épreuve, puis vient la réaction : pendant de longues journées, il reste étendu sur le canapé sans rien dire, sans remuer un muscle, depuis le matin jusqu'au soir.
« Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche, l'oisiveté m'épuise complètement » (SIGN).
« Cela passera si vous me laissez tranquille » (STUD).
Pendant ces périodes, il s'adonne à la drogue (mais beaucoup moins que ne le dit la légende), alternant la cocaïne et la morphine (SIGN) puis au travail (études et recherches dans de nombreux domaines très éloignés du monde criminel : musique, histoire, archéologie, botanique, etc.).
Son esprit ressemble à un moteur de course : il se détraque quand il n'exécute pas les exploits pour lesquels il est construit.
« L'homme n'est rien, l'oeuvre c'est tout », dit-il (REDH) citant Flaubert.
« Le travail est le meilleur remède à la tristesse » (EMPT).
« Le meilleur repos est un changement de travail » (SIGN).
Et tout ce travail, c'est seulement pour l'amour de l'art.