Sherlock Holmes est grand, mince, élégant. Toujours tiré à quatre épingles sauf à l’intérieur de son meuble où il pratique un certain débraillé, portant sa robe de chambre. Holmes a aussi la propreté d’un chat.
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Holmes a la propreté d'un chat et s'habille d'une certaine élégance, du genre strict. Mais il pratique, dans la vie courante, un débraillé qui ne plaît pas toujours au docteur Watson. Malgré tout, on est loin du débraillé de Holmes dans la version du film de Ritchie.
Il porte habituellement un costume de tweed ou une redingote, de temps en temps un ulster. Un chapeau ou un haut-de-forme devrait compléter la tenue de l’homme distingué de Londres. Il ne quitte jamais sa chaîne de montre, où est accroché le souverain offert par Irène Adler.
Dans l'intimité, il vit en robe de chambre. Il en possède plusieurs. L'une est pourpre, une autre est bleue, une troisième est gris souris. Cette robe de chambre ne l’empêche pas de recevoir ses clients, que du contraire. Mais au moment de sortir, il se change !
A la campagne, il porte un long manteau gris, un costume de tweed et une casquette de drap qui est, peut-être, une deerstalker. Attention, veuillez à ne pas affubler le détective d’un macfarlane dans Londres ou à l’opéra ! Ce genre de long manteau est à réserver pour la campagne.
Holmes fume le cigare, la cigarette et, bien sûr, la pipe.
Trois pipes particulières sont mentionnées :
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Sportif, Holmes ? Pas vraiment, non. Holmes prend rarement de l'exercice par amour de l'exercice et considère l'effort physique sans objet, comme un gaspillage d'énergie.
Néanmoins, pour être efficace dans son travail, il entraîne toujours son corps en pratiquant plusieurs sports : le baritsu (art martial), la boxe anglaise, l'escrime, la canne, la pêche à la ligne, le golf, la nage en mer.
C'est un bon coureur à pied, qui possède une force physique inimaginable.
Il a des doigts très puissants et une poigne de fer qu'il utilise pour redresser le tisonnier tordu par le Dr Roylott (SPEC). Ce dernier aurait dû rester, il aurait constaté de visu la force de Holmes.
Watson estime que peu d'hommes sont capables d'un plus grand effort musculaire Enfin, tous ses sens sont très développés et il possède une extrême finesse de toucher.
L'oisiveté épuise Sherlock Holmes, de son propre aveu, et il peut passer des journées entières au lit quand il n'a pas de travail.
Holmes n'a rien d'un lève-tôt quand rien ne l'y oblige. Mais il peut passer une nuit blanche sur ses tubes à essais quand cela est nécessaire.
Dès qu'une affaire se présente, il se lève à l'aube, et devient infatigable, passant des jours, voire une semaine sans repos.
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Son régime alimentaire pêche plutôt par un excès de frugalité que par une trop grande richesse et il va jusqu'à ne plus manger quand il travaille :
« Ce que la digestion fait gagner à notre sang est autant de perdu pour notre cerveau, dit-il, je suis un cerveau. Le reste de mon corps n'est que l'appendice de mon cerveau. Donc, c'est le cerveau que je dois servir d'abord » (MAZA).
Bref, il a l’appétit d’un moineau qui ferait carême.
Néanmoins, il sait manger, comme indiqué dans SCAN :
– D’abord quelques tranches de bœuf froid et un verre de bière répondit-il en sonnant. J’étais trop occupé pour songer à me nourrir, et ce soir, je serai encore plus occupé, selon toute vraisemblance.