Cet homme est une légende, et je pèse mes mots !

 

Que l'on considère Sherlock Holmes simplement à sa silhouette : profil acéré, la courbure de la pipe et en quelques traits, cet homme devient une icône, presque un logo. Et cela suffit amplement à tout un chacun pour évoquer monsieur Sherlock Holmes.

 

Un tel degré d'abstraction n'a sans doute jamais été atteint par aucune figure historique, par aucun autre héros de la culture populaire, qu'il soit détective, agent secret, commissaire, ou "super"...

 

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Je vais vous dresser tout d'abord un portrait assez succint pour les gens pressés, une sorte de "Sherlock Holmes pour les nuls" en quelque sorte. Ensuite, je vous livrerai un portrait plus en détail de notre consulting detective.

 

 

Note importante : au départ, tout se trouvait sur la même page. Ma femme, passant le site en revue, me conseilla de diviser le tout en plusieurs titres pour, je cite "faciliter la tâche du lecteur lorsqu'il aura besoin d'un détail quelconque".

Ma femme ayant toujours du bon sens, j'ai décidé de suivre son conseil et de retravailler le site pour scinder le tout.

 

Ici, vous ne trouverez plus que la partie "Pour les gens pressés", le portrait plus en détail commençant à la page suivante, dans "Généralités" et toute la suite.

 

C'est plus clair, elle avait raison, mais quel travail !!

 

 

 

 

 

Sherlock Holmes

 

Nom : HOLMES
Prénoms : Sherlock (Sherrinford dans la première idée de Doyle)
Profession : Détective privé
Nationalité : Britannique
Date de naissance : 6 janvier 1854 (attention, la date est « déduite », je vous explique plus bas dans « Portrait de Holmes plus en détail »).
Adresse connue : 221 b Baker Street, Londres
Situation familiale : Célibataire

Famille : un frère aîné, Mycroft ; un cousin éloigné médecin du nom de Verner ; Petit-fils de Camille Vernet, la sœur du peintre français Horace Vernet ; Arrière-petit-fils du peintre français Carle Vernet

 

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Sherlock Holmes serait probablement né en 1854 dans une famille de petits propriétaires terriens, sept ans après son frère aîné, Mycroft.

 

Très tôt, il fait preuve d'un étonnant don d'observation et d'une incroyable capacité pour les déductions.

A contrario, il développe également un caractère peu social, pour ne pas dire quasi asocial. Au collège, où il va passer deux ans, il n'a qu'un seul ami, Victor Trevor (voir aventure "Gloria Scott").

Sur les conseils du père de ce dernier, M. James Trevor, Holmes commence à prendre conscience que ses impressionnantes facultés d'analyses pourraient lui permettre de gagner sa vie. En effet, il venait de faire d'étonnantes déductions sur le père de Victor, tellement inatendues pour lui, qu'il s'est évanoui.

Plus tard, pendant ses années d'université, les talents de Holmes referont parler d'eux. Entre parenthèses, on ne sait pas s'il est passé par Oxford ou Cambridge...

En 1878, Holmes a 24 ans lorsqu'il décide de s'installer comme détective privé. Il habite désormais à Londres, dans Montague Street. C'est une autre connaissance, Reginald Musgrave, qui viendra lui demander de l'aide (voir l'aventure "Le rituel des Musgrave").

 

À la différence de la police officielle, qu'il aide de temps en temps, surtout quand Lestrade, Gregson et cie sont dans la panade, le jeune homme considère comme importante la place de la science dans l'enquête policière. L'avenir lui donnera raison. Le détective avait une fois de plus raison avant l'heure.

 

Pour vérifier certaines de ses théories scientifiques, il fréquente les hôpitaux, en particulier l'hôpital St-Bartholomew, pour y réaliser diverses expériences (dont celle qui consiste à battre les cadavres pour voir si on peut leur faire des bleus). 

 

Il dispose également chez lui d'une table de chimie qui lui permet d'analyser avec efficacité les indices ramassés sur les lieux du crime. Holmes sera d'ailleurs l'auteur de plusieurs monographies sur divers sujets, tel les cendres de tabac, les codes secrets, l'art du maquillage, etc...

Sur le plan de la vie privée, Holmes est d'un caractère peu sociable et se montre même extrêmement méfiant vis-à-vis de la gent féminine, à tel point qu'aucune d'entre elle ne parviendra jamais à atteindre son cœur, amoureusement parlant.

La seule pour laquelle il éprouvera une profonde admiration sera Irène Adler, qui a réussi à le mettre en échec.

 

À côté de cela, Holmes est un grand amoureux des arts et en particulier de la musique. Il est violoniste d'un niveau fort acceptable et jouera quelques Lieder de Mendelssohn pour Watson. Il apprécie également le théâtre et lui-même se montre comme ayant un réel don d'acteur, devenu un maître dans l'art du déguisement. Ce que la science criminelle a gagnée quand Holmes s'est spécialisé dedans, le théâtre l'a perdu. Il aurait fait un merveilleux acteur s'il avait suivi cette voie.

En plus de l'anglais, il parle couramment le français (cette langue-là sans accent, du fait de ses origines françaises par sa grand-mère maternelle, soeur du peintre Vernet), l'allemand et le norvégien. Norvégien dont il prendra la nationalité durant le Grand Hiatus, se faisant nommer "Sigerson". J'en reparlerais plus bas.

Le travail a une place très importante chez lui. Il n'aime pas n'avoir aucune affaire certaine de lui stimuler le cerveau. L'oisiveté est une horreur pour Holmes qui peut ne pas quitter son lit de la journée lorsqu'il passe par ces périodes. Autant où durant une enquête il peut se passer de manger ou de dormir...

Pire encore, il s'adonne de temps en temps à des drogues pour tromper l'ennui. Il apprécie particulièrement, en l'occurrence, une solution de cocaïne à 7 % (habitude qu'il perdra définitivement en 1901 grâce à son ami Watson).

Au cours de sa vie, il fera d'ailleurs l'objet de plusieurs dépressions.

 

En 1881, il envisage de déménager et est intéressé par un appartement situé au 221 b Baker Street. Pas de chance, le loyer s'avère trop cher pour lui seul. L'un de ses rares amis, du nom de Stamford et travaillant à l'hopital St-Bartholomew, va alors lui présenter un autre jeune homme lui aussi à la recherche d'un appartement.

 

Ce jeune homme vient tout juste de rentrer d'Afghanistan où il a combattu pendant la guerre anglo-afghane. Son nom est John H. Watson, jeune médecin sans le sou.

La promixité d'un appartement commun va énormément rapprocher les deux hommes et Holmes finira d'ailleurs par considérer Watson comme son seul et véritable ami... et désormais le médecin accompagnera le détective dans nombreuses de ses enquêtes.

 

Puisqu'il possède un beau brin de plume, Watson mettra d'ailleurs plusieurs de ces affaires par écrit et les publiera dans le Strand, ce qui va attirer davantage de clientèles à Sherlock Holmes, comme d'ailleurs le bouche-à-oreille.

Rapidement, Holmes gagne une réputation non seulement nationale mais également internationale, tant auprès des milieux modestes que des grandes familles d'Europe.

À la fin des années 1880, et ce jusqu'à avril 1891, Sherlock Holmes va avoir affaire à forte partie. Il découvre en effet que Londres est devenue l'immense toile d'araignée d'un seul réseau criminel. Ce réseau est orchestré d'une main de maître par un mathématicien de génie capable de rivaliser avec Holmes sur le plan de l'intelligence. Il s'agit du Pr James Moriarty, le Napoléon du Crime.

 

Au fil des mois, Holmes va parvenir à démanteler soigneusement l'organisation de Moriarty. Ce dernier va alors ouvertement menacer Holmes de mort. S'ensuivra alors une course-poursuite à travers l'Europe entre Holmes et Moriarty, désireux d'éliminer le détective.

 

Le 4 mai 1891, les hommes se retrouvent en Suisse, au sommet des chutes du Reichenbach. Au terme d'un terrible combat, Moriarty tombe dans les chutes et meurt, tandis que Holmes choisit de se faire passer pour mort et de disparaître...

Cette période, où Holmes ne donne plus signe de vie, est appelée le Grand Hiatus, va durer jusqu'en 1894.

Pendant ces trois années, Holmes se cache sous l'identité de Sigerson, explorateur norvégien. Il part au Tibet pendant deux ans et a l'occasion de fréquenter le dalaï-lama pendant quelques jours.

Par la suite, il visite la Perse, La Mecque et rencontre le calife de Khartoum, de qui il tire des renseignements forts utiles qu'il communique de suite au Foreigh Office.

Il gagne ensuite la France et va rester quelques mois à Montpellier, où il va notamment faire des recherches sur les dérivés du goudron de houille.

En 1894, Sherlock Holmes fait sa "résurrection" et regagne Londres. Il y démasque le colonel Sebastian Moran, bras droit de feu le Pr Moriarty et coupable de plusieurs meurtres.

En France, à Paris, il procède à l'arrestation de Huret, l'assassin des boulevards. Il se voit alors accordé par la France la Légion d'honneur.

 

En 1895, après l'affaire des plans du Bruce-Partington, il est reçu par la reine Victoria en audience privée en vue de le remercier pour les services qu'il a rendus à la Couronne britannique.

Cependant, lorsque le roi Édouard VII voudra lui décerner en 1902 le titre de chevalier, Holmes refusera cet honneur.

Sherlock Holmes décide de prendre sa retraite à la fin de l'année 1903. Il se retirera alors dans une ferme du Sussex, où il se lancera dans l'apiculture.

À la veille de la Première guerre mondiale, il reprendra néanmoins du service momentanément en 1912 en effectuant sous le nom d'Altamont des missions d'espionnage aux États-Unis, en Irlande et Angleterre et en procédant en août 1914, avec l'aide de son ami Watson, à l'arrestation de l'espion allemand Von Bork.