Note 24/02/2012 : Cet article, je le dois à Death-Mask666 qui m'a permis de le copier sur son blog. Nous allons essayer de nous partager le travail sur les acteurs puisqu'il fait les mêmes articles dans son blog.
John Neville est un acteur britannique, né le 2 mai 1925 à Londres (Royaume-Uni), mort le 19 novembre 2011 à Toronto (Canada).
Acteur et metteur en scène d'origine britannique John Neville est malheureusement décédé le 19 novembre à Toronto. Il avait 86 ans. Il était aux prises avec la maladie d'Alzheimer.
Homme de théâtre, figure de style, de bon goût, d'élégance, John Neville souffrait de cette maladie depuis plusieurs années, déjà.
Au cours de sa carrière, qui s'est étendue sur six décennies, John Neville a joué dans une multitude de films, de séries télévisées et de productions théâtrales.
On a pu le voir dans la série télévisée à succès X-Files, de même que dans le film Les Aventures du baron de Münchausen, sorti en 1988, dans lequel il tenait le rôle principal.
John Neville a aussi oeuvré comme directeur artistique du Festival Shakespeare de Stratford en Ontario dans les années 1980, en plus d'occuper des postes similaires dans des théâtres à Edmonton et à Halifax.
Né à Londres dans un milieu modeste, le 2 mai 1925, John Reginal Neville se passionne très tôt pour le théâtre shakespearien en assistant, lors d'une sortie pédagogique, à une représentation du « Songe d'une nuit d'été » sur la scène de l'Old Vic, où se produisaient Ralph Richardson et Vivien Leigh.
Ayant quitté l'école à seize ans pour travailler comme employé dans un garage, le jeune homme persiste à cultiver son amour pour l'art dramatique.
Son interprétation d'Hamlet dans une production de théâtre amateur lui vaut d'intégrer la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il sert comme aiguilleur dans la Royal Navy et prend part aux opérations de débarquement en Normandie, ainsi qu'à des manoeuvres militaires en Extrême-Orient.
En 1947, il fait ses débuts d'acteur professionnel (comme simple figurant) dans « Richard II » et n'a dès lors de cesse d'explorer le répertoire shakespearien dans des rôles de plus en plus étoffés (« Le Roi Jean », « Peines d'Amour Perdues », « Les Deux Gentilshommes de Vérone », « La Nuit des Rois », « Macbeth »,...).
Pour ce qui est de « La Nuit des Rois », l'aventure est citée deux fois dans le canon. Il s'agit de « la ligue des rouquins » (REDH) et de « La Maison Vide » (EMPT). C'est ce qui a servi aux holmésiens pour déduire la date de naissance de Holmes. Comment ?
Pour le jour et le mois, le premier indice retenu pour la théorie du 6 janvier est à trouver dans « La Vallée de la peur » (VALL). L'action y commence le 7 janvier et Watson nous décrit un Sherlock Holmes présentant tous les symptômes d'une gueule de bois. A-t-il fêté son anniversaire la veille ?
Second indice comme je vous le citais plus haut : Holmes cite souvent les ½uvres de Shakespeare, mais seule « La Nuit des rois » est citée deux fois (dans « La Ligue des rouquins » et « La Maison vide »).
Le titre original de la pièce est « The Twelfth Night », c'est-à-dire " la douzième nuit " et, dans ce cas, la douzième nuit après Noël, donc le 6 janvier. Si Holmes aime tant citer ce titre, ne serait-ce pas parce qu'il donne le jour de sa naissance ?
Les astrologues se sont, bien entendu, empressés de faire le thème astral de celui qui serait né le 6 janvier 1854 et ils obtiennent le portrait " craché " du détective. Mais cela n'arrête pas les membres de l'école adverse, celle du " 17 juin ", qui appuient leur théorie sur le choix de la reine Victoria d'offrir à Holmes une émeraude montée en épingle de cravate pour services rendus à la couronne à la fin de L'Aventure des plans du Bruce-Partington. L'étiquette de Buckingham palace imposerait la pierre associée au mois de naissance de l'honoré, et l'émeraude, c'est celle de juin. Élémentaire...
Mais revenons à John Neville... dans le rôle de Richard II, il accomplit en 1955 une prestation aussi remarquable que remarquée, grâce à laquelle il s'impose définitivement sur la scène théâtrale britannique.
Si l'Anglais John Neville débuta sa carrière sur les planches londoniennes dans différents rôles shakespeariens, il fit ses premiers pas au cinéma en 1960 dans Oscar Wilde, un drame sur la vie de l'auteur irlandais.
Il participe aussi à deux films réalisés par des acteurs-réalisateurs, Mr. Topaze, deuxième long-métrage de Peter Sellers et Billy Budd, de Peter Ustinov, en 1962.
Si ses premières apparitions laissaient augurer le meilleur pour la suite, il faut toutefois attendre le chef-d'oeuvre de James Hill « Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur » (A study in terror » en V.O, en hommage au titre canonique « A study in scarlett ») en 1965 pour voir John Neville se hisser au panthéon des plus grands acteurs du cinéma britannique (voir sa fiche sur l'autre page en cliquant sur "fiche").
Puis, il participe à une autre adaptation de l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle signée Jerzy Skolimowski en 1970, et intitulée Les Aventures du brigadier Gérard.
Il décide ensuite de se faire plus discret au cinéma, préférant se concentrer sur ses activités théâtrales.
John Neville, grand homme de théâtre, a connu aussi la célébrité au cinéma grâce à Terry Gilliam qui le "consacre" Baron Münchhausen en 1989. Il campe un héros charismatique, aventurier, se lançant dans de fantastiques épopées pour sauver une ville de l'envahissement des Turcs. Ce sera le dernier personnage principal que John Neville incarnera, préférant rester confiné dans des seconds rôles de qualité.
On le voit ensuite tenir les seconds rôles dans des films à succès, parmi lesquels Le Cinquième élément, ou Urban legend.
Très actif à la TV, il apparaît de manière récurrente dans la série X-Files, en tant que "l'homme bien manucuré", rôle qu'il reprend en 1998, dans l'adaptation au grand écran The X Files, le film - Combattre le futur.
Loufoque et éclectique, l'acteur aura joué pour des réalisateurs aussi variés que Luc Besson, Alan Parker (Aux bons soins du docteur Kellogg) ou David Cronenberg (Spider).
L'acteur s'essaye à tous les styles, passant sans difficulté de la pure comédie familliale (Bébé part en vadrouille), au film d'époque (Les Quatre Filles du docteur March, Renaissance), au thriller (Harvard story, Esprits rebelles) ou encore au drame (Goodbye Lover).
De grands réalisateurs lui offrent des rôles : Alan Parker fait appel à lui pour la comédie déjantée Aux bons soins du Dr Kellogg, Norman Jewison le fait figurer au casting de Crime contre l'Humanité, avec Michael Caine.
Il joue également aux côtés de Ralph Fiennes pour deux drames intimistes, Sunshine, de Istvan Szabo en 1999 et Spider, de David Cronenberg en 2001.
En 2006, il partage l'affiche du drame Separate lies avec Emily Watson, Rupert Everett et Tom Wilkinson.
2.1 Téléfilm
2.2 Série TV