36 (4- 1) : L’Affaire des pignons (The Three Gables) alias L'Affaire des trois pignons
37 (4- 2) : L’Aventure du détective agonisant (The Dying Detective)
38 (4- 3) : Le Pince-nez en or (The Golden Pince Nez)
39 (4- 4) : Le Cercle rouge (The Red Circle)
40 (4- 5) : La Pierre Mazarin (The Mazarin Stone) alias La Pierre de Mazarin
41 (4- 6) : La Boîte en carton (The Cardboard Box)
A nouveau cette dernière saison débuta sous de sombres auspices. Les budgets étaient encore revus à la baisse, car entre temps, Granada avait tourné cinq longs métrages très onéreux entre 1987 et 1993.
A l'époque du "Signe des Quatre", Jeremy subissait les premières atteintes de sa dépression. A sa diffusion en Décembre 1987, la presse accueillit très favorablement le film, qui reçut l'approbation de la Sherlock Holmes Society of London, et le public ignorant de sa maladie, retrouvait le détective comme si de rien n'était.
L’accueil fut bien différent pour l'histoire emblématique de Sherlock Holmes, "le Chien des Baskerville".
Un rendez-vous décevant pour tous ceux qui l'attendaient impatiemment.
A ce sujet, Jeremy déclara en 1995 : "J'aimerais le refaire dans une autre vie."
Les trois autres films déroutèrent les téléspectateurs et furent très controversés par les critiques et les holmésiens.
Le baiser entre Holmes et Agatha dans "Le Maître chanteur d'Appledore" (appelé par les tabloïds "Le premier baiser de Holmes à l’écran !") et sa confession émue, embarrassa les téléspectateurs.
Michael Cox parla "d'impair" dans son ouvrage "A Study In Celluloid". "Le Vampire de Lamberley" et "Le Mystère de Glavon Manor" en particulier, ont été trés vivement contestés pour leur côté surnaturel.
Fin 1993, June Wyndham Davies devait encore produire deux longs métrages. Le film en projet en collaboration avec l'ecrivain David Stuart Davies (The Book of the Dead) ne se concrétisant finalement pas, il fallut revenir au format classique de 50 min.
Il restait à peine six mois pour boucler six épisodes ! Deux réalisateurs et trois scénaristes se partagèrent la tâche. La saison en perd son homogénéité.
Les scénarios s'égarent parfois loin du sujet dans des développements pas toujours opportuns. Toutes les histoires un peu ternes de cette saison devaient être étoffées et enjolivées. Mais point trop n'en faut ! Une surenchère de mise en scène, d'effets de style, une débauche de décors, finissent par affecter "L'Affaire des Trois Pignons" ou "La Pierre de Mazarin" et nuisent à l'intrigue. Heureusement, les autres épisodes plus classiques se recentrent sur l'enquête.
Le public voulait plus d'action et moins de dialogues. Dilemme impossible avec l'état de santé de la star principale.
Jeremy gravement malade, cela compromet tout, tant la série repose sur lui.
Le fringant héros vif et gracieux des débuts a laissé place à un détective plus passif. Ses déplacements sont limités, ses dialogues réduits. Il n'est plus question d'action, mais davantage de discussions ou de réflexions.
Public et critiques refusèrent cette image altérée de Holmes et la condamnèrent cruellement. Les tabloïds en firent largement écho.