La mort de Sherlock Holmes

Étude: Sherlock Holmes et le Grand Hiatus... à travers les pastiches

Un article de Sherlock Holmes Encyclopedia.

par Collectif (23 jan 2008)
avec la participation de : Jean-François Sterell, Jean-Claude Mornard, Manu Baranovsky, Sonia Dufresne, Frédéric Chalangeas, Paul Andreu, Julia Huggins


Où était Sherlock Holmes ? Qu'a-t-il fait entre 1891 et 1894 ? Que s'est-il passé pendant cette période ?


Ce que Watson fait dire à Holmes dans La maison vide ?

« Huit jours plus tard, je me retrouvai à Florence. (..) Je voyageai pendant deux ans au Tibet, visitai Lhassa, et passai plusieurs jours en compagnie du Dalaï Lama. Peut-être avez-vous entendu parlé par la presse des explorations remarquables d'un norvégien du nom de Sigerson ? Mais je suis sûr que vous n'avez jamais pensé que vous receviez ainsi des nouvelles de votre ami. Ensuite j'ai traversé la Perse, visité La Mecque, discuté de choses fort intéressantes avec le calife de Khartoum dont les propos ont immédiatement été communiqués au Foreign Office. Je suis retourné en France ; là j'ai passé quelques mois à faire des recherches sur les dérivés du goudron de houille dans un laboratoire de Montpellier. »

Mais... Watson a-t-il rapporté fidèlement les propos de Holmes ? On sait qu'il a commis des erreurs (par exemple lorsqu'il place l'affaire de Wisteria Lodge au moment du grand Hiatus !) Il est aussi très probable que Watson ait parfois volontairement dissimulé des faits, modifié des dates... pour protéger l'intégrité des personnes concernées par les enquêtes de son ami.

Et même si le docteur n'a rien "arrangé", Holmes, lui, a-t-il dit la vérité, et toute la vérité à son ami ?

 

Ne serait-il pas plutôt allé à Paris ? Ou à Nîmes et Narbonne ? Ou en Corse ? Ou au Monténégro ? Ou aux U.S.A. ? Ou à Vienne ? Ou à Prague ? Ou au Canada ? Ou... nulle part ?


Voici une liste de pastiches ou études qui abordent ce sujet :

 

Sommaire


  • 1 Holmes est allé en Australie
  • 2 Holmes est allé en Autriche
    • 2.1 à Vienne
  • 3 Holmes est allé au Canada
  • 4 Holmes est allé en Égypte
  • 5 Holmes est allé aux États-Unis
  • 6 Holmes est allé en France
    • 6.1 en Corse
    • 6.2 à Montpellier
    • 6.3 à Nîmes et Narbonne
    • 6.4 à Paris
  • 7 Holmes est allé en Italie
    • 7.1 à Florence
    • 7.2 à Milan
  • 8 à Naples
  • 9 Holmes est allé en Tchécoslovaquie
    • 9.1 à Prague
  • 10 Holmes est allé au Monténégro
  • 11 Holmes est allé au Soudan
  • 12 Holmes est allé à La Mecque
  • 13 Holmes est allé en Perse
  • 14 Holmes est allé en Russie
  • 15 Holmes est allé au Tibet
  • 16 Holmes est allé nulle part en particulier

 

 

 

 

Holmes est allé en Australie

  • Pour étudier le milieu criminel : Holmes a acquis sa connaissance du milieu criminel australien en passant une partie du Hiatus dans ce pays. En fait, il est possible qu’il ait eu des liens en Australie. Le Comte de Maynooth, gouverneur d’une des colonies australiennes, a confié son fils Ronald Adair à la responsabilité de Holmes durant le séjour d’Adair à Londres. Holmes in Terra Australis Incognita - Incognito (Alan Olding, SHJ, 13, No. 2, Summer 1977, 42-43)

Holmes est allé en Autriche


  • Pour des raisons médicales : Watson a emmené Holmes à Vienne (en lui faisant croire, avec la complicité de Mycroft et de Moriarty en personne, que ce dernier s'est réfugié dans la capitale autrichienne) pour faire traiter sa dépendance à la cocaïne par Freud. Rendu là-bas, Holmes a été amené à enquêter sur une affaire d'enlèvement. Son traitement terminé et l'affaire de l'enlèvement résolue, Holmes a décidé de partir en voyage et a conseillé à Watson de faire croire à ses lecteurs qu'il avait été assassiné par Moriarty, son professeur de mathématiques. La solution à sept pour cent (Nicholas Meyer)
  • Pour rencontrer Sigmund Freud : Sherlock Holmes a-il été un patient de Sigmund Freud ? D'après l'auteur, Holmes a passé le Hiatus à Vienne à suivre un traitement de désintoxication de la cocaïne. Var Sherlock Holmes patient hos Sigmund Freud? (Tomas Gejrot, 1988)

 

 

  

 

 

 

Holmes est allé au Canada

  • Il y rencontre des célébrités : Après avoir survécu à son duel avec Moriarty aux chutes de Reichenbach, Holmes a passé les 3 années suivantes au Canada, à enquêter sur différentes affaires en compagnie du Dr Watson. Ses enquêtes l'ont mené à Québec, au Saguenay (une région du nord du Québec), à Kingston, Toronto, Niagara Falls, Calgary, Kicking Horse Pass, Vancouver, et Victoria. Holmes et Watson ont rencontré quelques célébrités comme le Prince de Galles et Sarah Bernhardt. Sherlock Holmes and the mark of the beast, The Ultimate Disguise, Travels in Canadian West (Ronald C.Weyman)

 

Holmes est allé en Égypte

  • Car il se faisait passer pour Abu Tabah : Cet essai examine la possibilité que le mystérieux détective égyptien Abu Tabah, des Contes de l'Égypte secrète, de Sax Rohmer, ait été en réalité Sherlock Holmes. L'auteur fait aussi la démonstration que Holmes a passé une partie du Grand Hiatus à mettre fin au trafic du haschich pour le compte du gouvernement britannique. Holmes a assumé également avec succès le rôle d’un imam, d’un saint homme. Tut, Tut, Sherlock! (Dana Martin Batory, BSM, No. 31, Autumn 1982, 24-32)

 

Holmes est allé aux États-Unis

  • Holmes à la conquête de L'Ouest : En 1892, Holmes a innocenté la belle Lizzie Borden accusée du meurtre de son père et de sa belle-mère... Sherlock Holmes and the Great Hiatus (BSJ vol I, n°3, July 1946, Edgar W. Smith)

 

  • Holmes à Hoboken : On a découvert que c'est à l'hôtel Meyers que Sherlock et Irène se sont retrouvés pour la naissance de leur fils, Nero Wolfe. Holmes in Hoboken? (Martin King, SS, 1, No. 2,Sept 1971)

 

  • Pour faire des recherches scientifiques : Holmes a mené ses recherches sur les dérivés du goudron à Montpellier (en France) et non à Montpelier (dans le Vermont) comme Watson l'a orthographié. Double L, Why in the Empty House? (Donald A. Redmond, BSR, 1, No. 3, April 1979)

 

  • Pour enquêter : Peut-être pour se rappeler son expérience à Fall River, Holmes souhaitait garder un souvenir pour son appartement de Baker Street. D'où ce portrait de Henry Ward Beecher qui avait été la raison du séjour de son grand-père (le Réverend S. Holmes) à New Bedford, et par conséquent de sa propre opportunité à s'attaquer à l'affaire Lizzie Borden. Baker Street, Beecher and Borden (Allen Robertson, BSJ, 3, No. 1, Jan 1953)

 

  • Pour commettre un meurtre ? : Ce document prétendument écrit par le docteur Benjamin Handy (Fall River, Massachusetts), décrit la relation entre Holmes et Lizzie Borden, et son enquête sur les meurtres du père et de la belle-mère de Lizzie. Handy conclut que Holmes lui-même aurait commis les meurtres. Un document préalable introduit la théorie que Holmes fut le père du détective Nero Wolfe, et un addendum apporte la preuve que la mère de Wolfe était bien Lizzie Borden. Borden. Dr. Handy's Wild-Eyed Man (Jon Sisson, BSJ, 20, No. 3, Sept 1970)

 

  • Une bizarrerie en rapport avec la chance dont a profité l'assassin d'Andrew J. Borden et Abby Durfee Borden suite à la neutralisation du Maître. Sherlock Holmes and the Great Hiatus (Edgar W. Smith, BSJ, 1, No. 3, July 1946)

 

  Holmes est allé en France

  en Corse

  • Pour affronter la famille Moriarty : Holmes a affronté la famille Moriarty, affaire relatée par son ami l'ingénieur Ugo Pandolfi, dans un livre qui tient autant du guide touristico-gastronomico-culturel que de l'enquête. On y découvre également que, pour cette mission, Sherlock Holmes n'agissait pas seul, mais en lien avec une coordination secrète et internationale (regroupant des scientifiques, des politiques, ...) de lutte contre le crime. La vendetta de Sherlock Holmes (Ugo Pandolfi)

 

  à Montpellier

  • Pour étudier les dérivés du goudron : Dans cet essai définit la nature chimique des dérivés du goudron que Holmes dit avoir étudié à Montpellier pendant le Grand Hiatus. Particulièrement importantes sont les nombreuses substances produites à partir d’un dérivé appelé aniline, dont beaucoup, colorées, sont utiles à la fabrication d'encres, de teintures et d'autres substances pigmentées. L’intérêt de Holmes s'explique vraisemblablement par le projet d'identifier, de caractériser pour des raisons policières les origines de ces substances. L'Université de Montpellier était pour Holmes un endroit approprié à de telles recherches pour plusieurs raisons : réclusion, sécurité, liens familiaux ainsi que la persistance d’un sentiment anti-allemand. Why Coal-Tar Derivatives at Montpellier? (Richard M. Caplan, BSJ, 39, No. 1, March 1989, 29-33)

 

  • Pour étudier les dérivés du goudron : Est-ce que Holmes a mené ses recherches sur les dérivés du goudron à Montpelier en Angleterre ou à Montpellier dans le sud de la France ? A Laboratory at Montpelier (Raymond L. Holly, CHJ, 6, No. 6, June 1984, 2)

 

  • Pour étudier les dérivés du goudron : Ainsi vous pensiez que les dérivés du goudron étaient ennuyeux ? Pas du tout ! Holmes qui avait une connaissance profonde des parfums, a pu consacrer les derniers mois du Grand Hiatus à Montpellier, à la recherche de parfums synthétiques dérivés du goudron. So You Think Coal-Tar Derivatives Are Boring? Not So! (Brad Keefauver, CHJ, 8, No. 6, June 1986, 2-3)

 

  • Pour étudier les dérivés du goudron : Ce texte développe des hypothèses sur les composants du goudron recherchés par Holmes à Montpellier en 1894. Researching the Coal-Tar Derivatives (Carol Witlam, MPapers, No. 1, 1988, 30-33)

 

  • En voyage dans le sud de la France : Deux comptes-rendus chronologiques sur le Hiatus : 1- Sept mois dans le Sud de la France, 2- Communication entre frères. Two Chronological Notes on the Hiatus (Raymond L. Holly, CHJ, 5, No. 5, May 1983, 2-3)

 

  • Pour faire des recherches scientifiques : Holmes a mené ses recherches sur les dérivés du goudron à Montpellier (en France) et non à Montpelier (dans le Vermont) comme Watson l'a orthographié. Double L, Why in the Empty House? (Donald A. Redmond, BSR, 1, No. 3, April 1979)

 

  • Pour pratiquer la chimie ou l'alchimie : A Lhassa pour être précis, Holmes a rencontré le Dalaï Lama à qui on a volé la Pierre Noire du Prêtre Jean. Il a poursuivi sa quête en Perse, puis au Soudan où il s'est opposé aux menées impérialistes italiennes. A-t-il trouvé la Pierre Noire ? L'a-t-il analysée à Montpellier ? A-t-il tâté de l'alchimie pour en créer une nouvelle? Toujours est-il que Sherlock Holmes, comme son frère Mycroft et le Diogène Club d'ailleurs, est engagé une activité liée à l'ésotérisme... Le Mystère de la Pierre d'Ulan-Bator (Jérôme Rousse Lacordaire)

 

  • Pour analyser les documents laissés par son ami Trevor : Après un séjour au Tibet et en Inde, Holmes, sous le nom de Sigerson, a enquêté en Perse sur le meurtre de son vieil ami Trevor. Sur fond de rivalités coloniales pour la possession du pétrole iranien, Holmes a été confronté à un sbire de Moriarty, apparenté au Colonel Moran. Il est revenu à Montpellier où il a étudié les documents de son ami assassiné, relatifs au sous-sol iranien. La modestie du tisserand (Jeanblanc)

 

  • Les années terrifiantes : Avec les réfutations par Michael H. Kean et Margaret E. Whitmer. The Frightened Years (Brad Keefauver, AC, No. 2, April 1986, 3 ; No. 3, June 1986, 4 ; No. 4, August 1986, 2)

 

  • Pour étudier un vernis : Holmes a passé les premières semaines du Grand hiatus à Crémone à rassembler des échantillons aux ateliers Stradivarius et les dernières semaines à les analyser à Montpellier. Joseph Nagyvary, biochimiste, a dévoilé récemment une partie du secret : Lui et Holmes vont présenter les meilleurs violons du monde lorsque Holmes aura fabriqué suffisamment de vernis à base d’ailes d’abeilles. ...And a Week Later I Was in Florence (Gordon R. Speck, BSM, No. 38, Summer 1984, 25-28)

 

à Nîmes et Narbonne

  • Il y disparaît pendant quatre ans : En Septembre 1888, la reine Victoria a demandé à Holmes de résoudre l'affaire de Jack l'éventreur. Suite à cette affaire, ainsi qu'à une affaire de moeurs dont a été victime Wiggins, et qui impliquait là aussi les politiques de l'époque, Holmes était écoeuré par la corruption des classes dirigeantes. C'est à ce moment-là que Mycrofft lui a remis une lettre de leur père dans laquelle était révélée la nationalité française de leur mère ainsi qu'un médaillon représentant celle-ci. Ne pouvant deviner qui était l'auteur de cette miniature, Holmes est parti sur le champ à Paris pour trouver les traces de sa Grand Mère qui n'était autre qu' Emilie Vernet, soeur de Carle et fille de Joseph. Après avoir rencontré Antoine Vernet en Provence, en 1890, le détective a fait la connaissance de sa femme Laure avec laquelle il a eu un fils (Antoine Donatien Sherlock), né le 16 Janvier 1891, Laure est décédée en couches, le 18 Janvier. Sherlock a disparu pendant 4 ans. Il a écrit de Nimes puis de Narbonne pour annoncer à Watson qu'il ne voulait plus réapparaître. Pressé par ses lecteurs de livrer de nouvelles aventures, Watson a invente de toutes pièces la mort de Sherlock Holmes, la situant en Suisse aux chutes du Reichenbach qu'il venait de visiter avec sa femme. La Grand-mère de Sherlock Holmes (Jean-Jacques Sirkis)

 

  à Paris

  • Pour affronter les anarchistes, l'administration française et Moriarty : Holmes, après une visite chez ses parents français, a travaillé dans une administration française délirante, pour ensuite mieux approcher les milieux anarchistes et les défendre contre l'influence de Moriarty. Ce dernier a instrumentalisé en fait ces idéalistes pour pousser les plus illuminés d'entre eux vers la violence, afin que la police et l'opinion, occupées par ces malheureux, ne s'intéressent pas à ses activités criminelles. L'Assassin du Boulevard (René Réouven)

 

  • Pour lutter contre le Fantôme de l'Opéra : Engagé comme violoniste à l'Opéra de Paris, sous le nom de Sigerson, Holmes a lutté contre un mystérieux meurtrier aux agissements fantomatiques. Il a rencontré à nouveau Irène Adler et défendu une chanteuse, la jeune Christine Daaë... Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra (Nicholas Meyer)

 

  • Pour lutter contre le Fantôme de l'Opéra : Holmes se fait passer pour un violoniste norvégien afin d'aider l'Opéra de Paris à se débarrasser enfin d'un fantôme tenace... The Angel of the Opera (Sam Siciliano)

 

  Holmes est allé en Italie

à Florence

  • Pour accomplir une mission diplomatique : Il explique que Holmes est allé à Florence afin de s'opposer aux menées des Empires Centraux liés à l'organisation de Moriarty : c'était l'époque où la Triple Alliance, entre la Prusse, l'Autriche et l'Italie devait être renouvelée. La suite du voyage de Holmes dans les pays situés aux frontières des puissances impérialistes renforce cette thèse. D'autres raisons (l'intérêt artistique (musique), industriel et militaire de Florence) sont également évoquées. Le grand voyage (Enrico Solito)

 

  • Pour réorganiser les services secrets britanniques en Italie : L'auteur conteste l'idée d'un Holmes venant traiter pour arracher l'Italie à la Triple Alliance car ce traité devait être prorogé trois ans plus tard et par ailleurs un accord secret avait déjà été signé entre l'Autriche, la Prusse et l'Italie. La mission de Holmes aurait donc été à la fois trop hâtive pour la signature officielle et trop tardive puisqu'en secret les trois Etats étaient déjà d'accord ! En fait, Holmes avait pour mission de réactiver les réseaux d'espionnage britannique en Italie. D'autres hypothèses sont avancées en lien avec des accords entre l'Italie et l'Angleterre (concernant une éventuelle défense de la première par la seconde en cas d'attaque navale française et les limites de leurs empires respectifs) et avec la présence à Londres d'une banque secrète émettant des lires. Sherlock Holmes en Italie : la vraie mission de Sherlock Holmes (Luca Martinelli)

à Milan

  • Pour faire le coursier pour Mycroft : Cette thèse reprend à quelques détails près la thèse de Solito et précise qu'avant d'aller à Florence, Holmes mandaté par Mycroft et porteur d'une offre de l'Angleterre a passé quelques jours à Milan où il a rencontré un ministre du gouvernement italien. Sherlock Holmes à Milan (Carlo Oliva)

 

  • Pour accomplir une mission diplomatique : Par une enquête extrêmement rigoureuse, l'auteur retrouve l'emploi du temps précis du détective, les trains, les horaires de son voyage, la raison des quatre jours passés à Milan etc... Le grand voyage (Enrico Solito)

 

  à Naples

  • Pour embarquer sur un bateau : Un rapport sur les préparations faites par Holmes et son frère Mycroft permettant au détective de mettre en scène sa disparition à Reichenbach, de s'embarquer sur un navire « P and O » à Naples, sur ses raisons d'agir ainsi et sur ses actions ultérieures. The Italian Connection (David Brown, NFTD, 5, No. 1, March 1984, 1-4)

 

  Holmes est allé en Tchécoslovaquie

à Prague

  • Pour retrouver Irène Adler : En 1891, déguisé en savant anglais, Holmes cherchait à Prague la trace d'Irène Adler. Il a découvert qu'elle s'était fait passer pour morte mais a préféré respecter son choix et ne pas dévoiler la vérité. Il a continué son périple certainement vers l'Est. Sherlock Holmes et les ombres (Christian Louis et Jean-François Vilar)

 

  Holmes est allé au Monténégro

  • Pour vivre une histoire d'amour avec une vieille connaissance : En juin 1891, à Cetinjé, capitale de la principauté du Monténégro, Holmes a tenté d'échapper aux poursuites du Colonel Moran (présent aux chutes de Reichenbach, mais n'ayant pas pu intervenir). Il y a rencontré par hasard Irène Adler, alors en tournée. De leur "rendez-vous" naîtra (sans que Holmes ne le sache), un certain Nero Wolfe... En août 1891 : Mycroft (qui était le seul, avec Moran, à savoir son frère vivant) a propose à celui-ci de mener une enquête au Tibet pour le compte du gouvernement britannique. Des espions russes se seraient infiltrés sur le territoire indien... Reçu par le Dalaï Lama, Holmes a entrepris l'escalade de l'Everest sur les traces d'un mystérieux Homme des Neiges. Ce séjour s'est prolongé jusqu'en 1893, période durant laquelle Holmes s'est converti au bouddhisme. De 1893 à 1894, Holmes a traversé la Perse pour aller vers la Mecque, régions alors en proie à d'importants troubles politiques. Selon l'auteur, et contrairement à ce que dira Watson par la suite, il ne peut pas avoir rencontré à cette période le calife de Kartoum, étant donné que cette ville a été rasée en 1885. Il est revenu en Europe, a séjourné à Montpellier afin d'y étudier les dérivés du bitume et, a décidé de revenir en Angleterre suite à la lecture d'un quotidien annonçant le décès du jeune Ronald Adair. Il a retrouvé la sol britannique au début du mois d'avril 1894 pour y affronter le colonel Moran... Moi, Sherlock Holmes (William S. Baring-Gould)

 

  Holmes est allé au Soudan

  • Pour retrouver la Perle Noire du Dalaï Lama : A Lhassa pour être précis, Holmes a rencontré le Dalaï Lama à qui on a volé la Pierre Noire du Prêtre Jean. Il a poursuivi sa quête en Perse, puis au Soudan où il s'est opposé aux menées impérialistes italiennes. A-t-il trouvé la Pierre Noire ? L' a-t-il analysée à Montpellier? A-t-il tâté de l'alchimie pour en créer une nouvelle? Toujours est-il que Sherlock Holmes, comme son frère Mycroft et le Diogène Club d'ailleurs, est engagé une activité liée à l'ésotérisme... Le Mystère de la Pierre d'Ulan-Bator (Jérôme Rousse Lacordaire)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique : En juin 1891, à Cetinjé, capitale de la principauté du Monténégro, Holmes a tenté d'échapper aux poursuites du Colonel Moran (présent aux chutes de Reichenbach, mais n'ayant pas pu intervenir). Il y a rencontré par hasard Irène Adler, alors en tournée. De leur "rendez-vous" naîtra (sans que Holmes ne le sache), un certain Nero Wolfe... En août 1891 : Mycroft (qui était le seul, avec Moran, à savoir son frère vivant) a propose à celui-ci de mener une enquête au Tibet pour le compte du gouvernement britannique. Des espions russes se seraient infiltrés sur le territoire indien... Reçu par le Dalaï Lama, Holmes a entrepris l'escalade de l'Everest sur les traces d'un mystérieux "Homme des Neiges. Ce séjour s'est prolongé jusqu'en 1893, période durant laquelle Holmes s'est converti au bouddhisme. De 1893 à 1894, Holmes a traversé la Perse pour aller vers la Mecque, régions alors en proie à d'importants troubles politiques. Selon l'auteur, et contrairement à ce que dira Watson par la suite, il ne peut pas avoir rencontré à cette période le calife de Kartoum, étant donné que cette ville a été rasée en 1885. Il est revenu en Europe, a séjourné à Montpellier afin d'y étudier les dérivés du bitume et, a décidé de revenir en Angleterre suite à la lecture d'un quotidien annonçant le décès du jeune Ronald Adair. Il a retrouvé la sol britannique au début du mois d'avril 1894 pour y affronter le colonel Moran... Moi, Sherlock Holmes (William S. Baring-Gould)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique : Par une enquête extrêmement rigoureuse, l'auteur retrouve l'emploi du temps précis du détective, les trains, les horaires de son voyage, la raison des quatre jours passés à Milan etc... Il explique que Holmes est allé à Florence afin de s'opposer aux menées des Empires Centraux liés à l'organisation de Moriarty : c'était l'époque où la Triple Alliance, entre la Prusse, l'Autriche et l'Italie devait être renouvelée. La suite du voyage de Holmes dans les pays situés aux frontières des puissances impérialistes renforce cette thèse. D'autres raisons (l'intérêt artistique (musique), industriel et militaire de Florence) sont également évoquées. Le grand voyage (Enrico Solito)

 

  • Pour y rencontrer le Calife : Holmes a passé deux ans au Tibet (d'après la théorie de A. Carson Simpson) mais sans qu'on ait la preuve de sa rencontre avec le Yéti ! Auparavant, en dépression suite à la mort de Moriarty, seul ennemi digne de lui, il est allé à Bombay sous le nom de Sigerson, puis à Darjeeling, dans l'Himalaya. Après le Tibet, Holmes aurait voyagé en Perse, au Soudan, puis se serait retrouvé à Montpellier. Mais June Thomson envisage aussi une autre hypothèse : celle de Garvin Brend qui, dans My dear Holmes, affirme que Holmes se serait infiltré dans l'organisation de Moriarty pour la saper de l'intérieur. Deux théories s'opposent : une qui soutient que le détective n'a pas pu rencontrer le Calife qui n'était pas à Khartoum l'année où Holmes s'y trouvait (Sherlock Holmes et le grand hiatus, Edgar W. Smith), et l'autre qui affirme qu'au contraire cette rencontre était possible, le Calife n'étant qu'à trois kilomètres de Khartoum ! (Chronologie de Baker Street, Dr Ernest Zeilsler). Watson et Holmes (June Thompson)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique : En juin 1891, à Cetinjé, capitale de la principauté du Monténégro, Holmes a tenté d'échapper aux poursuites du Colonel Moran (présent aux chutes de Reichenbach, mais n'ayant pas pu intervenir). Il y a rencontré par hasard Irène Adler, alors en tournée. De leur "rendez-vous" naîtra (sans que Holmes ne le sache), un certain Nero Wolfe... En août 1891 : Mycroft (qui était le seul, avec Moran, à savoir son frère vivant) a propose à celui-ci de mener une enquête au Tibet pour le compte du gouvernement britannique. Des espions russes se seraient infiltrés sur le territoire indien... Reçu par le Dalaï Lama, Holmes a entrepris l'escalade de l'Everest sur les traces d'un mystérieux "Homme des Neiges. Ce séjour s'est prolongé jusqu'en 1893, période durant laquelle Holmes s'est converti au bouddhisme. De 1893 à 1894, Holmes a traversé la Perse pour aller vers la Mecque, régions alors en proie à d'importants troubles politiques. Selon l'auteur, et contrairement à ce que dira Watson par la suite, il ne peut pas avoir rencontré à cette période le calife de Kartoum, étant donné que cette ville a été rasée en 1885. Il est revenu en Europe, a séjourné à Montpellier afin d'y étudier les dérivés du bitume et, a décidé de revenir en Angleterre suite à la lecture d'un quotidien annonçant le décès du jeune Ronald Adair. Il a retrouvé la sol britannique au début du mois d'avril 1894 pour y affronter le colonel Moran... Moi, Sherlock Holmes (William S. Baring-Gould)

 

Holmes est allé à La Mecque

  • Pour retrouver la Perle Noire du Dalaï Lama : A Lhassa pour être précis, Holmes a rencontré le Dalaï Lama à qui on a volé la Pierre Noire du Prêtre Jean. Il a poursuivi sa quête en Perse, puis au Soudan où il s'est opposé aux menées impérialistes italiennes. A-t-il trouvé la Pierre Noire ? L' a-t-il analysée à Montpellier? A-t-il tâté de l'alchimie pour en créer une nouvelle? Toujours est-il que Sherlock Holmes, comme son frère Mycroft et le Diogène Club d'ailleurs, est engagé une activité liée à l'ésotérisme... Le Mystère de la Pierre d'Ulan-Bator (Jérôme Rousse Lacordaire)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique : En juin 1891, à Cetinjé, capitale de la principauté du Monténégro, Holmes a tenté d'échapper aux poursuites du Colonel Moran (présent aux chutes de Reichenbach, mais n'ayant pas pu intervenir). Il y a rencontré par hasard Irène Adler, alors en tournée. De leur "rendez-vous" naîtra (sans que Holmes ne le sache), un certain Nero Wolfe... En août 1891 : Mycroft (qui était le seul, avec Moran, à savoir son frère vivant) a propose à celui-ci de mener une enquête au Tibet pour le compte du gouvernement britannique. Des espions russes se seraient infiltrés sur le territoire indien... Reçu par le Dalaï Lama, Holmes a entrepris l'escalade de l'Everest sur les traces d'un mystérieux "Homme des Neiges. Ce séjour s'est prolongé jusqu'en 1893, période durant laquelle Holmes s'est converti au bouddhisme. De 1893 à 1894, Holmes a traversé la Perse pour aller vers la Mecque, régions alors en proie à d'importants troubles politiques. Selon l'auteur, et contrairement à ce que dira Watson par la suite, il ne peut pas avoir rencontré à cette période le calife de Kartoum, étant donné que cette ville a été rasée en 1885. Il est revenu en Europe, a séjourné à Montpellier afin d'y étudier les dérivés du bitume et, a décidé de revenir en Angleterre suite à la lecture d'un quotidien annonçant le décès du jeune Ronald Adair. Il a retrouvé la sol britannique au début du mois d'avril 1894 pour y affronter le colonel Moran... Moi, Sherlock Holmes (William S. Baring-Gould)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique : Par une enquête extrêmement rigoureuse, l'auteur retrouve l'emploi du temps précis du détective, les trains, les horaires de son voyage, la raison des quatre jours passés à Milan etc... Il explique que Holmes est allé à Florence afin de s'opposer aux menées des Empires Centraux liés à l'organisation de Moriarty : c'était l'époque où la Triple Alliance, entre la Prusse, l'Autriche et l'Italie devait être renouvelée. La suite du voyage de Holmes dans les pays situés aux frontières des puissances impérialistes renforce cette thèse. D'autres raisons (l'intérêt artistique (musique), industriel et militaire de Florence) sont également évoquées. Le grand voyage (Enrico Solito)

 

  • « Je suis passé à La Mecque » : Cet article examine la déclaration de Holmes au sujet de son passage à la Mecque. Dans ses recherches, l'auteur fait quelques découvertes intéressantes au sujet de Holmes, de ses jeunes années et de l'influence de Sir Richard Burton. I looked in at Mecca (Anne Jordan, Bingley, West Yorkshire: The Musgrave Ritual, 1993. 1 v. illus. Musgrave Monograph No. 4)

 

  Holmes est allé en Perse

  • Pour espionner les russes et les perses : Il est tout à fait évident que Holmes en fait a passé deux mois en Perse où il a observé les activités des Russes, évalué les conséquences des activités de Siyyid Jamálu'd-Dín "al-Afqhání" et Mírzá Malkam Khán du point de vue des intérêts britanniques et fait un certain nombre de recommandations aux représentants de Sa Majesté. Holmes s'était déjà familiarisé avec la religion Bábí-Bahá'i, dont il avait rencontré les membres durant son voyage, religion dans laquelle il a trouvé une « maison » spirituelle. It Is Time That I Should Turn to Other Memories: Sherlock Holmes and Persia (William P Collins, 1893, BSJ, 31, No. 4, Dec 1981, 1-2)

 

  • Pour le gouvernement britannique : Holmes n'était pas le voyageur qu'il a prétendu être, mais un agent essentiel du Foreign Office qui a magistralement joué un rôle majeur dans le succès de l'Empire en Asie Centrale à la fin du siècle. Conformément à ses aventures rapportées dans le Canon, il a mis en place les éléments qui ont permis à beaucoup d’autres d'atteindre la célébrité tandis qu'il restait lui-même dans l'ombre. The Adventure of the Elusive Boundry Line: An Account of the Master's Encounter with Destiny in Central Asia (John P. & Susan M. Thornton, LBCCSJ, No. 3, 1987, 1-12)

 

  • Une connaissance de plus de trente ans du Moyen-Orient permet à l'auteur de conclure que Holmes n'aurait jamais pu accomplir le voyage qu'il a décrit à Watson. Wilson croit néanmoins que Holmes pourrait avoir été en Perse et en Terre Sainte. The Trip That Was, or Sherlock Holmes in the Middle East (Evan M. Wilson, BSJ, 20, No. 2, June 1970, 67-73)

 

  • Pour retrouver la Perle Noire du Dalaï Lama : A Lhassa pour être précis, Holmes a rencontré le Dalaï Lama à qui on a volé la Pierre Noire du Prêtre Jean. Il a poursuivi sa quête en Perse, puis au Soudan où il s'est opposé aux menées impérialistes italiennes. A-t-il trouvé la Pierre Noire ? L' a-t-il analysée à Montpellier? A-t-il tâté de l'alchimie pour en créer une nouvelle? Toujours est-il que Sherlock Holmes, comme son frère Mycroft et le Diogène Club d'ailleurs, est engagé une activité liée à l'ésotérisme... Le Mystère de la Pierre d'Ulan-Bator (Jérôme Rousse Lacordaire)

 

  • Pour enquêter sur la mort d'un ami d'enfance : Après un séjour au Tibet et en Inde, Holmes, sous le nom de Sigerson, a enquêté en Perse sur le meurtre de son vieil ami Trevor. Sur fond de rivalités coloniales pour la possession du pétrole iranien, Holmes a été confronté à un sbire de Moriarty, apparenté au Colonel Moran. Il est revenu à Montpellier où il a étudié les documents de son ami assassiné, relatifs au sous-sol iranien. La modestie du tisserand (Jeanblanc)

 

  • Pour y défendre les intérêts de l'empire britannique ! : Par une enquête extrêmement rigoureuse, l'auteur retrouve l'emploi du temps précis du détective, les trains, les horaires de son voyage, la raison des quatre jours passés à Milan etc... Il explique que Holmes est allé à Florence afin de s'opposer aux menées des Empires Centraux liés à l'organisation de Moriarty : c'était l'époque où la Triple Alliance, entre la Prusse, l'Autriche et l'Italie devait être renouvelée. La suite du voyage de Holmes dans les pays situés aux frontières des puissances impérialistes renforce cette thèse. D'autres raisons (l'intérêt artistique (musique), industriel et militaire de Florence) sont également évoquées. Le grand voyage (Enrico Solito)

 

Holmes est allé en Russie

  • Pour se dédoubler : La thèse principale de l'auteur est que l'astuce de la disparition a été réalisé par Holmes dans les années 1891-1893 et suivantes. Au Tibet il a expérimenté un « rituel tantrique de matérialisation » qui se concrétisa par un Sherlock Holmes N° 2, une copie vivante du détective, un corps fantôme possédant presque toutes les qualités intellectuelles et physiques de l'original. En compagnie de ce nouveau frère jumeau, le vrai Holmes, sous l'identité d'un marchand de tabac nommé Anaxagoras Gurr, est arrivé en Russie à l'invitation d’Anton Chekov. Les deux Holmes sont allés à Riga. Le double fantomatique de Holmes est retourné à Londres tandis que le vrai a commencé à travailler en Russie, d'abord dans les provinces baltes. Halén cite quelques titres de livres en estonien traitant des exploits de Holmes et qui appartiennent à la littérature apocryphe sur Holmes. Sherlock Holmes Venäjällä / Sherlock Holmes in Russia (Harry Halén, Bibliophilos [Helsinki], No. 2, 1973)

 

 

 

 

 

 

 

 

Holmes est allé au Tibet


  • Car il allait ailleurs : Holmes a passé deux ans au Tibet (d'après la théorie de A. Carson Simpson) mais sans qu'on ait la preuve de sa rencontre avec le Yéti ! Auparavant, en dépression suite à la mort de Moriarty, seul ennemi digne de lui, il est allé à Bombay sous le nom de Sigerson, puis à Darjeeling, dans l'Himalaya. Après le Tibet, Holmes aurait voyagé en Perse, au Soudan, puis se serait retrouvé à Montpellier. Mais June Thomson envisage aussi une autre hypothèse : celle de Garvin Brend qui, dans My dear Holmes, affirme que Holmes se serait infiltré dans l'organisation de Moriarty pour la saper de l'intérieur. Deux théories s'opposent : une qui soutient que le détective n'a pas pu rencontrer le Calife qui n'était pas à Khartoum l'année où Holmes s'y trouvait (Sherlock Holmes et le grand hiatus, Edgar W. Smith), et l'autre qui affirme qu'au contraire cette rencontre était possible, le Calife n'étant qu'à trois kilomètres de Khartoum ! (Chronologie de Baker Street, Dr Ernest Zeilsler). Watson et Holmes (June Thompson)

 

  • Pour rencontrer un certain Gompa : Blessé dans un combat avec des bandits, et sauvé par son sherpa Lopseng, Gompa a quitté le Royal Ghurka Regiment. Il s'est rendu à Darjeeling où il a rencontré devant la Queen's hôtel un vieil ami qui lui a présenté Sigerson. Comme tous deux cherchaient une chambre, ils ont fini par partager une location chez Mme Mookerjee dans Dhamma Street. Sigerson a entrepris de faire un rapport détaillé des activités de Gompa qui le rendait fou par son attitude. Journal of a Ghurka Physician (Daniel M. Pinkwater)

 

  • Pour affronter un vieil ennemi dans un monde mystique : Huree Chunder Mokerjee, un « Watson » indien, rapporte que Holmes, sous un nom d'emprunt, a séjourné deux ans en Inde et au Tibet, luttant contre les sbires de Moriarty. Le narrateur donne par ailleurs de nombreuses informations sur la religion tibétaine et l'histoire de cette partie du monde convoitée par les divers impérialismes. Le Mandala de Sherlock Holmes (Jamyang Norbu)

 

  • Car le Dalaï Lama lui a demandé de retrouver la Pierre Noire : A Lhassa pour être précis, Holmes a rencontré le Dalaï Lama à qui on a volé la Pierre Noire du Prêtre Jean. Il a poursuivi sa quête en Perse, puis au Soudan où il s'est opposé aux menées impérialistes italiennes. A-t-il trouvé la Pierre Noire ? L' a-t-il analysée à Montpellier? A-t-il tâté de l'alchimie pour en créer une nouvelle? Toujours est-il que Sherlock Holmes, comme son frère Mycroft et le Diogène Club d'ailleurs, est engagé une activité liée à l'ésotérisme... Le Mystère de la Pierre d'Ulan-Bator (Jérôme Rousse Lacordaire)

 

  • Pour enquêter sur le Yéti, escalader l'Everest et se convertir au Bouddhisme : En août 1891 : Mycroft (qui était le seul, avec Moran, à savoir son frère vivant) a propose à celui-ci de mener une enquête au Tibet pour le compte du gouvernement britannique. Des espions russes se seraient infiltrés sur le territoire indien... Reçu par le Dalaï Lama, Holmes a entrepris l'escalade de l'Everest sur les traces d'un mystérieux "Homme des Neiges. Ce séjour s'est prolongé jusqu'en 1893, période durant laquelle Holmes s'est converti au bouddhisme. De 1893 à 1894, Holmes a traversé la Perse pour aller vers la Mecque, régions alors en proie à d'importants troubles politiques. Selon l'auteur, et contrairement à ce que dira Watson par la suite, il ne peut pas avoir rencontré à cette période le calife de Kartoum, étant donné que cette ville a été rasée en 1885. Moi, Sherlock Holmes (William S. Baring-Gould).

 

 

Holmes n'est allé nulle part en particulier

 

  • Il est mort, et était un criminel célèbre : Holmes est bien mort dans les chutes mais pas de la main de Moriarty... En fait, Watson a tout inventé car il a découvert que son ami Holmes était... Jack l'Eventreur ! L'ultime défi de Sherlock Holmes (Michael Dibdin)

 

  • C'est un être venu d'une autre époque : Il s'agit de confidences faites par Watson en 1930, à 73 ans, sur son lit d'hôpital : en 1903, Holmes, au moment de prendre sa retraite et de devenir apiculteur, lui a appris que Moriarty n'était pas mort dans les chutes. Pire, le professeur avait remis sur pied son organisation. Menant une enquête avec Wiggins, ancien Irrégular devenu comédien, Watson va de surprise en surprise : Holmes est un ancien comédien, expert en magie, Mycroft n'existe pas etc... Il finit par connaître la vérité : Holmes et Moriarty sont des êtres du futur... Exit Sherlock Holmes: The great detective's final days (Robert Lee Hall)

 

  • Il avait conclu un pacte avec Moriarty : Moriarty rapporte dans son journal qu'à Reichenbach, il a proposé à Holmes une trêve de trois ans, trêve que Holmes a acceptée. Tous les deux étaient fatigués de cette lutte et savaient que leur antagonisme n'était pas loin de constituer le ressort principal de leur motivation à vivre. Holmes lui-même, tout bien réfléchi, ne tenait pas tant que ça à faire le grand saut... Les deux hommes ont donc laissé sur place les indices d'une lutte mortelle avant de disparaître aux yeux du monde. Le retour de Moriarty (John Gardner)

 

  • Il a voulu tout simplement disparaître : En Septembre 1888, la reine Victoria a demandé à Holmes de résoudre l'affaire de Jack l'éventreur. Suite à cette affaire, ainsi qu'à une affaire de moeurs dont a été victime Wiggins, et qui impliquait là aussi les politiques de l'époque, Holmes était écoeuré par la corruption des classes dirigeantes. C'est à ce moment-là que Mycrofft lui a remis une lettre de leur père dans laquelle était révélée la nationalité française de leur mère ainsi qu'un médaillon représentant celle-ci. Ne pouvant deviner qui était l'auteur de cette miniature, Holmes est parti sur le champ à Paris pour trouver les traces de sa Grand Mère qui n'était autre qu' Emilie Vernet, soeur de Carle et fille de Joseph. Après avoir rencontré Antoine Vernet en Provence, en 1890, le détective a fait la connaissance de sa femme Laure avec laquelle il a eu un fils (Antoine Donatien Sherlock), né le 16 Janvier 1891, Laure est décédée en couches, le 18 Janvier. Sherlock a disparu pendant 4 ans. Il a écrit de Nimes puis de Narbonne pour annoncer à Watson qu'il ne voulait plus réapparaître. Pressé par ses lecteurs de livrer de nouvelles aventures, Watson a invente de toutes pièces la mort de Sherlock Holmes, la situant en Suisse aux chutes du Reichenbach qu'il venait de visiter avec sa femme. La Grand-mère de Sherlock Holmes (Jean-Jacques Sirkis)

 

  • Il a voulu tout simplement disparaître : Holmes, avec l'aide du colonel Moran, a monté de toutes pièces son duel avec Moriarty dans le but de se débarrasser de ... Watson! En effet, le détective était fatigué du fait que Watson l'oblige à enquêter sur toutes sortes de mystères seulement pour avoir des récits à raconter à ses lecteurs. Holmes avait déjà tenté de se débarrasser de Watson en le poussant dans les bras de Mary Morstan, mais le répit fut de courte durée. Finalement, il a décidé de faire croire à sa mort pour pouvoir prendre des vacances qui dureront trois ans. Mais l'histoire ne dit pas ce que Holmes a fait pendant ses vacances. La plus grande machination du siècle (René Réouven)

 

  • Ce qui importe, ce n'est pas ce qu'a fait Holmes mais ce qu'est devenu Moriarty : Le narrateur trouve un manuscrit de Moriarty qui explique comment, grâce à l'aide du Colonel Moran, il a survécu à Reichenbach. De retour à Richmond, il a pu construire une machine temporelle qui lui a permis d'étendre les limites de ses crimes. Mais le machine s'est détraquée et il s'est retrouvé à l'époque élisabéthaine sur la scène du théâtre du Globe, en pleine représentation de Macbeth. The adventure of Global Traveller (Anne Lear).
  • Vous avez sans doute entendu parlé des explorations remarquables d'un Norvégien nommé Sigerson ." Un examen critique des trois écoles théoriques holmésiennes (la Fondamentaliste, l'Interprétative et la Sensationnaliste) sur le Grand Hiatus, les trois années, de mai 1891 à mai 1894, où le monde entier hormis son frère, Mycroft, pensait que Sherlock Holmes était mort. You May Have Heard of the Remarkable Explorations of a Norwegian Named Sigerson... (William S. Baring-Gould, BSJ, 17, No. 3, September 1967, 152-160)

 

  • Le Holmes après le Hiatus était-il un imposteur ? : L'auteur démontre que Holmes tomba bien de la falaise de Reichenbach, et que l'homme qui revint à Londres en 1894 était en réalité son cousin Sherrinford. Was the Later Holmes an Impostor? Profile by Gaslight (Anthony Boucher, Edited by Edgar W. Smith, New York, Simon and Schuster, 1944, 60-70)

 

  • Réponse en vers à Jay F. Christ qui nie que le Holmes qui est revenu, ainsi que l'affirme Boucher, était un imposteur. Un maître est en effet bien revenu !. Ballade of the Later Holmes (Anthony Boucher, BSJ, 1, No. 1, January 1946, 44)

 

  • Le Holmes post-Reichenbach un imposteur : suite du feuilleton. Une réfutation de l'hypothèse des doubles d’Anthony Boucher, selon laquelle il y aurait eu deux Holmes. The Later Holmes an Imposter: A Sequel (Jay Finley Christ, BSG, 1, No. 1, 1961, 21-33)

 

  • Les années manquantes: Science Fiction à rebours. Le roman de Michael Hardwick, Sherlock Holmes: My Life and Crimes, révèle la véritable histoire de Holmes durant les “années manquantes " 1891-1894. Holmes et Moriarty entreprennent ensemble une mission secrète en Allemagne pour le compte du gouvernement britannique à la recherche d’informations sur les ondes radio récemment découvertes et leur utilisation possible pour la localisation des navires de guerre. Cet article décrit la collaboration entre un scientifique et un romancier pour bâtir un scénario crédible, inscrit dans une période historique précise et envisager les pièges et les contraintes de la « science fiction à rebours ». La morale : la science doit souvent attendre que la technologie la rattrape. Holmes's Missing Years: Science Fiction Reversed (Montague Cohen, CH, 9, No. 1, Autumn 1985, 17-19)

 

  • Dodd, Patricia. Communicating in Code, SMuse, 3, No. 2 (Summer 1977), 6-8, 11. Communications codées : Pendant ces trois ans d’absence, Holmes est toujours resté en contact à travers un inextricable réseau de messages codés. Les messages de Mycroft à Sherlock, qui se faisait passer pour un nouveau membre du gang de Moran, étaient habilement insérés dans les affaires réunis sous les titres Les Aventures et Les Mémoires.

 

  • Donegall, Lord. April 1891-April 1894, The New Strand, 1, No. 6 (May 1962), 678-680. (Baker Street and Beyond, No. 6), Seventeen Steps to 221b. [Edited by] James Edward Holroyd. London: George Allen & Unwin Ltd., [1967]. p. 161-166. Avril 1891-avril 1894. L’auteur suit les activités de Holmes durant le Grand Hiatus.

 

  • Duval, James O., ed. Meanwhile Back in London ... Illustrated by Troy Taylor. Penacook, N.H.: Privately Printed, [November 1993]. iii, 41 p. Pendant ce temps-là, à Londres ... Le propos de ce livre est d’examiner comment six proches de Holmes ont vécu durant ses trois années d’absence de la scène londonienne du crime : ces aperçus sur Mme Hudson, Wiggins, le docteur Watson et sa femme Mary, Mycroft et Lestrade nous montrent combien le départ d’un homme peut affecter la vie des autres… (Introduction de James O. Duval. – La maison vide de Mrs. Hudson, par Rosemary Michaud. – Un bref condensé des souvenirs de Henry Wiggins, par Charles A. Meyer. -- Mycroft, par Thomas J. Francis. –La maison vide: Addendum, par Alan S. Mosier. -- Mary Watson née Morstan, by Joanne Zahorsky. – Comment j’ai passé mon Hiatus, par John H. Watson, [I.D., aka Warren Randall].

 

  • Ernstson, Stefan. Den återvändne Sherlock Holmes, Recip Reflex [Stockholm], 5, No. 3 (March 1972), 35-40. Le faux Sherlock Holmes démasqué : Reprenant l’idée que Watson et Mycroft ont assassiné Holmes à Reichenbach, Ernston suggère que le Holmes post-Reichenbach n’était autre que la sœur du Maître venue venger la mort de son frère. Une réfutation de cette thèse ainsi que la réponse par Ernston a été publiée dans Recip Reflex, No. 5 (1972) et rééditée en Suédois dans BSCL, No. 10 (1972), 9-12

 

  • Fage-Pedersen, Anders. A Case of Identity. Tr. by Bjarne Nielsen. [Copenhagen]: Antikvariat Pinkerton, 1981. 16 p. Limited to 500 copies. First published in Danish in a supplement to Sherlockiana, 1963

 

  • Farrell, John. Sherlock Holmes -- Explorer, SM, 6, No. 1 (February 15, 1978), 18-23. Sherlock Holmes, Explorateur : Comme les célèbres explorateurs britanniques le Colonel Thomas Edward Lawrence (« Lawrence d’Arabie ») et le Capitaine Sir richard Francis Burton, Sherlock Holmes a été un grand explorateur aventurier et mérite d’être connu à ce titre.

 

  • Grosbayne, Benjamin. Sherlock Holmes's Honeymoon, BSJ, 21, No. 3 (September 1971), 143-150. La lune de miel de Sherlock Holmes : Le plus fameux détective de l’époque vécut la grande passion pour laquelle il était fait, se maria, mit un fils au monde. Plus fascinant encore, il devint un chef d’orchestre d’opéra reconnu et fit le tour des scènes du monde avec sa femme, la fameuse contralto Irène Adler.

 

  • Keller, Robert. Sherlock Holmes: A Spectra? BSJ, 25, No. 3 (September 1975), 160-161, 167. Sherlock Holmes: un Spectre ? Le Maître est réellement mort dans les chutes de Reichenbach et est revenu ensuite ressuscité sous la forme d’un esprit. Ses aventures ensuite sont en fait celles du « premier fantôme consultant dans le monde ». Les références essentielles sont les vraies affaires réunies par Elliot O’Donnell et Hans Holzer qui donnent un argument de poids à ce sujet.

 

  • Martin, Alastair. Finding the Better Half, BSJ, 20, No. 2 (June 1970), 74-78. La découverte de la meilleure moitié : Une tentative intelligente mais bizarre de montrer que Moriarty était une femme (la veuve du comte Dracula) que Holmes a rencontré à Reichenbach, et avec qui il s’est fiancé et a passé les trois années du Grand Hiatus.

 

  • MacArthur, James. "Notes of a Bookman," BSJ, 35, No. 2 (June 1985), 94-98. Notes d’un homme de lettre ( ?)s La parution du premier épisode de HOUN a été un prétexte pour rassembler des articles de presse rapportant le retour de Holmes. Reproduit du Harper's Weekly, 31 août 1901

 

  • M., J. "Notes of a Bookman," Harper's Weekly, 45 (August 31, 1901), 881. Notes d’un « bookman( ?) » : Documents et correspondance de sources diverses, notamment de Holmes, Watson et Doyle sur la résurrection de Sherlock Holmes.

 

  • McDiarmid, E. W. Reichenbach and Beyond, BSJ Christmas Annual, No. 2 (1957), 34-43. Reichenbach et au-delà : Un examen détaillé des théories avancées par les Holmésiens sur ce qui s’est déroulé à Reichenbach et pendant le grand hiatus.

 

  • McQueen, Ian. Sigerson's Disciple? SHJ, 12, No. 3-4 (Summer 1976), 88. Disciple de Sigerson ? :L’explorateur suédois Sven Hedin a peut-être marché sur les traces d’un Norvégien nommé Sigerson !

 

  • Reyom, Bob. The Great Hiatus, or Locked in the Music Room Without My Cello, FFTN, 5, No. 2 (April 1975), 4-5. Le Grand Hiatus, ou enfermé dans la salle de musique sans mon violoncelle : Le Hiatus de trois ans du Maître a été consacré à l’étude des cantiques de d’Orlando di Lasso.

 

  • Shields, Gilbert. The Mysterious Return of Sherlock Holmes, The Marquette Journal [Marquette University] (Winter 1951), 9-13. Le mystérieux retour de Sherlock Holmes : Une nouvelle réfutation de la théorie de Boucher suivant laquelle le Holmes post-Reichenbach était un imposteur.

 

  • Speck, Gordon R. Holmes, Heroics, Hiatus: A Man to Match the Swiss Mountains, CHJ, 7, No. 5 (May 1985), 2-3. Holmes, Heroïsme, Hiatus : Un homme à l’assaut des Montagnes suisses. Pour résoudre les questions que pose EMPT, il faut étudier FINA

 

  • Wagner, Kim. The Great Hiatus,Sherlockiana, 37, Nr. 1 (1992), 4-6. illus. Text in Danish.